Sauvetage

Eh en voilà une autre, cette fois c'est pas vraiment dans mon registre habituel, mais j'ai essayé quelque chose d'un peu plus délirant (et j'avoue m'être bien marré à l'écrire !) lol

Une journée comme les autres se préparait à éclore dans ce monde pas tout à fait comme les autres. En effet si cette planète ressemblait fort à celle de la Terre, le reste ne ressemblait guère à notre Planète Bleue. Les humains étaient peu nombreux, ils supportaient assez mal le climat. Les peu qui restaient étaient des irréductibles guerriers, ils s’occupaient en faisant campagne contre les envahisseurs venus d’ailleurs. Et oui car même si cette planète que nous appellerons Rainbow Sun était peu propice à la vie humaine, les autres espèces de l’univers ne se privaient pas de vouloir la coloniser. En effet les denrées y étaient en abondance.
Mais tout cela ne nous dit pas qui vivait sur cette planète : eh bien à dire vrai tout un tas d’espèces toutes plus étranges les unes que les autres. Tout d’abord, les cultivateurs de la terre fertile de cette planète étaient des descendants éloignés des elfes noirs des forêts anciennement tropicales. Ils avaient gardés leurs oreilles pointues et leur petite taille, mais à part cela rien de comparable à des elfes. Ils étaient trouillards se contentant donc de cultiver et de moissonner les champs. On les voyait très peu au village se contentant de la nourriture qu’ils récoltaient, ils faisaient très peu d’histoire et étaient très discrets. Si vous aviez par hasard la chance d’en rencontrer un, il se montrerait très aimable si tant est que vous ne veniez pas saccagé leurs terres. Il pourrait même se montrer très accueillant en vous offrant un couvert et un gîte le temps d’une nuit.
Un peu plus loin au Nord dans les contrées plus froides, voire polaires, vivaient les vikings, non non pas les vikings que nous connaissons, mais plutôt d’illustres guerriers ressemblant fort à des humains qui passaient leur temps à se battre entre eux afin de récupérer un bout de terre par ci par là. Jusque là ils ressemblent en tout point à des vikings bien de chez nous, eh bien non pas tout à fait. En effet, ces charmantes créatures s’il en est avaient une queue de la couleur de celle des tigres, rayée noire et se transformaient en félin lorsqu’ils se battaient. Le reste du temps il ressemblait en tout point à des humains avec une queue au niveau de leurs six heures !
Dans les forêts tropicales et bien touffus de cette planète vivait un peuple d’étranges nains, recouvert de poils de mammouth. Ils étaient extrêmement peureux et très peu accueillant, ils vivaient terrés dans les cavernes que les forêts abritaient et en sortaient que très rarement pour aller chercher du bois pour leur chaudière et se nourrissaient essentiellement de petits insectes vivants sous terre. Mis à part cela, ils étaient souvent très ronchon et ne supportaient pas les étrangers. Si malheur vous arrivait à les croiser je vous conseillerais de déguerpir au plus vite !
Qui d’autres vivaient sur cette planète ? Eh bien à dire vrai il y en a tellement que je ne vais pas tous les nommer, seulement je ne dois pas omettre de décrire l’espèce de notre héros dont nous n’avons pas encore parler. Eh bien ils étaient assez grands la majorité d’entre eux dépassaient les deux mètres de haut, ils avaient un corps d’humain et une tête d’humain, jusque là rien de bien étrange. Mais chose assez stupéfiante une fois qu’on les connaît un peu mieux : lors de la saison des pluies et quand ils étaient en danger ils se transformaient, non non pas en loup garou, mais plutôt en une sorte de dinosaure. Certains après transformation ressemblaient à des diplodocus, ou à des tyrannosaures, voire encore à l’élasmosaure, reptile marin s’il en est, très peureux se cachant dans les lacs, un peu comme le monstre du Loch Ness.
Notre héros quant à lui se transformait en diplodocus, mais comme il était encore très jeune, il était plutôt court sur patte mais ça ne l’empêchait pas de savoir se battre comme un homme, même mieux qu’un homme ! Il connaissait le karaté, le kung-fu et tous les arts martiaux existant sur Terre. Et oui notre brave héros était déjà allé sur la Terre malgré son jeune âge, il s’était retrouvé en Chine où de gentils moines bouddhistes avaient accepté de lui enseigner leurs techniques de combat et de méditation. Notre héros s’appelait Wolvie, rien à voir avec Wolf qui veut dire loup en Allemand, mais que voulez vous ses parents étaient d’étranges inventeurs, c’étaient même eux qui avaient inventé les vaisseaux spatiaux dont tout le monde se servait sur la planète.

Bon tout ça ne nous dit pas à quoi ressemblait la planète en question : elle était sur certain point similaire à la Terre, si ce n’est que là-bas il n’existait pas de saisons à proprement parlé. En effet les jours s’alternaient de la même façon que sur la Terre mais il pouvait aussi bien faire très chaud une année complète sans une seule goutte de pluie, ou alors une année très rude avec énormément de neige et des températures glaciaires. Bref rien de bien constant au niveau des saisons et du temps qu’il faisait là-bas, en plus cela dépendait des différentes contrées existant sur la planète. Le paysage était sculpté en conséquence : des plaines arides par endroit, des forêts touffus d’arbres gigantesques et d’immenses sapins par ailleurs, ou encore les plateaux de l’aire glaciaire au Nord et au Sud de la planète, l’équivalent de nos pôles. Sur la contrée de notre héros, s’alternaient saisons des pluies et hivers vigoureux, mais très peu de chaleur ce qui ne leur déplaisait pas pour autant.
Enfin l’administration de la planète se faisait au niveau d’une grande ville accessible aux grands responsables politiques de la planète et aux personnes qui n’avaient pas peur de prendre un bain de foule dans cette drôle de cité ainsi qu’aux commerçants et aux grands businessmen de la planète. Cette ville se nommait City Hall et était composé d’immense gratte-ciel bien plus grands que ceux de New York. Les responsables politiques de la planète s’occupaient de tous ce qui était problèmes de politique étrangère et laissait l’administration des contrées à des députés locaux. Ils étaient élus à la majorité par chaque personne vivant sur Rainbow Sun. Ils étaient très peu sollicités dans la vie de chaque commune dans chaque contrée.
Et notre jeune héros avec ça, que faisait-il de ses journées ? Eh bien pas grand-chose d’habitude, mais ce matin-là Wolvie s’était levé de bonne heure afin de gambader joyeusement dans les champs. Eh oui les premiers jours de beaux temps arrivaient enfin dans sa contrée alors il comptait bien en profiter. Il se laissa donc porter par la petite brise du matin jusqu’à l’orée de la forêt voisine. Ses parents lui avaient strictement interdit d’entrer dans cette forêt car disaient-ils il y avait de méchantes créatures prêtes à dévorer tout sur leur passage. Mais Wolvie, qui ce matin-là semblait plus qu’enjoué à l’idée d’aller se frotter à de méchantes créatures désobéit à ses parents, qui avaient malgré eux omis de dire que la forêt était maléfique…
C’est ainsi que de bon matin alors que ses parents étaient encore profondément endormis, Wolvie, l’homme dinosaure, se dirigea de pied ferme dans cette drôle de forêt. Il y avait toute une multitude de sapins et d’arbres grands comme des buildings avec de longues branches entortillées qui descendaient jusqu’au sol. Wolvie en avait froid dans le dos, il décida de ne pas continuer plus loin et d’écouter ses parents qui n’avaient peut être pas eu tout à fait tort. Il se retourna et découvrit avec stupéfaction que l’entrée par laquelle il s’était faufilé avait disparue. Il se résigna donc à son triste sort et décida de trouver une autre sortie et par la même occasion il visiterait un peu cette forêt qui commençait sérieusement à l’intriguer.
Il marcha donc pendant de longues heures sans voir les rayons du soleil qui n’arrivaient pas à percer à travers cette forêt pleines d’épaisses feuilles. Il décida de s’arrêter un peu plus loin histoire de souffler un peu et de réfléchir à comment il allait faire pour retrouver sa maison. Il s’assit donc sur la racine d’un grand arbre qui dépassait. « Bon alors comment sortir de là ? J’ai comme l’impression que je tourne en rond, tous les moindres recoins de cette forêt se ressemble ! Comment vais-je bien pouvoir faire pour retourner chez moi ? Tiens j’ai une idée, je vais marquer de la pointe de mon couteau un numéro sur cet arbre. » Et sur ce il grava le chiffre un sur l’arbre sur lequel il était assis. « Et maintenant en route » Et il repartit droit devant lui au petit trot. Après environ une heure de marche et quelques arbres numérotés de la pointe de son couteau, il se rendit compte qu’il était toujours au point de départ. En effet l’arbre numéroté un, pointait le bout de ses branches dans sa direction avec l’air de dire « Cherches encore mon petit ! » Et c’est ainsi que Wolvie commença à perdre un peu d’espoir et surtout à réellement s’énerver. Il se mit à crier de toutes ses forces : « Au secours ! Mais bon sang comment on fait pour sortir de là ? » demanda-t-il aux arbres autour de lui.
« Eh bien il suffisait de demander mon garçon ! répondit un arbre sur sa gauche, dévoilant des yeux, un nez et une étrange grande bouche.
_Oh, fit Wolvie surprit, vous parlez ?
_Eh bien oui je parle, les arbres sont vivants comme toi alors pourquoi on ne parlerait pas ?
_Que veut-il encore celui-là ? demanda un sapin sur sa droite.
_Oh mais sois un peu plus aimable Alfred, répondit l’arbre précédent, ce n’est qu’un enfant.
_Je ne suis pas un enfant, je suis très mur pour mon âge !
_Oui, oui, sûrement, répondit le sapin nommé Alfred, mais que viens-tu faire par ici ?
_Je me suis perdu et je voudrais rentrer chez moi.
_Tu t’es perdu ? Mais tes parents ne t’ont jamais dit qu’il ne faut pas venir ici ?
_Si mais il était trop tard quand j’ai voulu repartir la forêt s’était déjà refermée sur moi.
_Ah mais on va arranger cela, n’est-ce pas Alfred ? C’est Alfred le gardien de la forêt, c’est lui qui ouvre et ferme les portes pour laisser entrer et sortir les gens qui s’aventurent par ici.
_Ouais, ouais, je peux faire ça, mais à l’avenir ne t’aventures pas par ici, c’est d’accord ? lui demanda Alfred, visiblement de mauvaise humeur.
_C’est d’accord » répondit Wolvie.
Et une seconde plus tard il se retrouvait dehors à l’orée de la forêt. Il couru immédiatement pour rentrer chez lui. Il aperçut sa maison, mais ses parents n’étaient pas dehors entrain de travailler. Ca c’était pour le moins étrange.

Il couru jusqu’à l’entrée de sa maison et s’aperçut que la porte était restée ouverte. Ca s’était pour le moins inhabituel. Il entra longea le couloir, puis entra dans la cuisine, il n’y avait personne, c’était pourtant l’heure du repas, sa mère aurait du se trouver là. Il entreprit alors de regarder dans toutes les pièces de la maison pour voir s’il y avait quelqu’un. Personne, il n’y avait personne, ni son père, ni sa mère. En gardant tout son sang-froid, il alla voir dehors dans l’atelier de ses parents. Personne non plus, mais là il s’aperçut que tout était saccagé, les tables et les chaises gisaient par terre, le matériel et les dossiers étaient éparpillés partout dans la pièce. Et là que voyait-il dans le fond de la salle ? Un casque. Il alla le ramasser et s’aperçut avec stupéfaction que c’était un casque de viking. « Voilà une piste, les vikings sont venus enlever mes parents » Ils en voulaient toujours après leurs inventions, cette fois ils avaient fait fort ! Il allait les retrouver et ils verraient à qui ils s’étaient frottés. On ne vient pas saccagé l’atelier de ses parents et de surcroît les enlever sans que Wolvie réplique, ça allait faire mal !
Et c’est ainsi que Wolvie entreprit sa longue marche vers les contrées glaciaires du Nord. Les vikings avaient probablement un vaisseau à leur disposition, ils devaient donc déjà être de retour chez eux. Mais Wolvie était un bon marcheur, et de plus il était le champion en sprint parmi son espèce. Il couru donc sans s’épuiser vers le Nord. Il du s’arrêter lorsque la nuit se mit à tomber. Il trouva une grotte et il décida d’y passer la nuit. Il y entra donc, il faisait sombre, pas un seul rayon de lumière ne venait éclairer cet endroit sinistre. Wolvie trouva un bout de bois qu’il brûla à l’aide du briquet qu’il avait toujours sur lui, c’était encore une invention de ses parents. Et la lumière fut ! C’est à cet instant précis qu’une bête surgit droit sur lui. La torche tomba à terre, et Wolvie, en danger, se transforma en diplodocus ! La bête était de petite taille mais avec une force surhumaine à sa disposition. Wolvie tomba à terre, il roula sur lui-même afin de se débarrasser de la bête, qui tomba à côté de lui avec un petit cri. Elle se releva et à l’aide de sa massue frappa Wolvie à la tête, mais celui-ci bien plus fort se releva en vitesse et faucha la bête à l’aide de sa queue. Ce n’est qu’à ce moment-là qu’il s’aperçut qu’il avait à faire à un nain plein de fourrure de mammouth. Wolvie entreprit une prise de karaté à l’aide de ses pattes arrières et de sa queue et le nain se retrouva par terre avec un Wolvie furieux assis sur lui pour l’empêcher de partir.
« C’est bon t’as fini maintenant ? lui demanda Wolvie.
_Oui, oui, lâches-moi, je te laisse tranquille à condition que tu ne me fasses pas de mal. »
Wolvie se releva et aida le nain à en faire de même.
« Je voudrais juste passer la nuit ici à l’abri dans cette caverne si ça ne t’ennuies pas, lui expliqua notre héros.
_Oui c’est bon tu peux rester aussi longtemps que tu veux. Excuses ma brutalité mais je n’aime pas qu’on vienne chez moi sans frapper !
_Ce n’est rien je pensais que cette caverne était inhabitée… Je vais juste dormir quelques heures et je repartirais… Je m’appelle Wolvie et toi ?
_Raven, enchanté ! Qu’est-ce qui t’amène par ici ?
_Je recherche mes parents, ils ont été enlevés par les vikings des contrées du Nord.
_Ah c’est pas de chance ça ! Je t’offrirai bien mon aide mais demain je dois aller aider mon père on construit une nouvelle maison, et il a besoin de gros bras comme moi !
_Pas de problème je peux me débrouiller seul, je vais dormir un peu, te dérange pas pour moi.
_Bonne nuit.
_Bonne nuit, Raven. »
Et Wolvie se coucha à même le sol et s’endormi presque aussitôt.
Les premiers rayons du soleil firent leur apparition à travers la petite ouverture de la caverne. Wolvie ouvrit un œil, puis le second, il se leva, s’étira et s’aperçut que Raven dormait toujours. Il décida de ne pas le réveiller et reprit sa route vers le Nord. Il courut donc toute la sainte journée en direction du Nord. Il courut ainsi une bonne vingtaine de kilomètres sans s’essouffler. Quand il s’arrêta enfin pour respirer un peu, il entrevit des toits de huttes à l’horizon, la fumée sortait des cheminées, mais à cette distance il ne pouvait rien apercevoir d’autre. Il se remit en marche mais cette fois il ne courut pas, il resta prudent tout le long du chemin des fois qu’il croise un viking en route. Après dix bonnes minutes de marche entrecoupées de quelques minutes à l’affût pour vérifier que personne ne se trouvait dans les parages, il se retrouva aux portes du village. De chaque côté de l’entrée se dressaient deux tours de garde aussi haute que les sapins de la forêt enchantée. Mais il n’y avait visiblement pas âmes qui vivent sur ces tours. Ca devait être l’heure du déjeuner chez les vikings. Wolvie se glissa donc à l’intérieur du village, il fallait qu’il soit discret si jamais les ravisseurs de ses parents le voyait il était fichu. Il s’aventura donc dans le petit village et put à sa guise guetter les éventuelles menaces, mais il n’y avait vraisemblablement pas un chat dehors. Les huttes étaient toutes identiques avec des murs de briques grises et un toit de chaume. Leurs portes étaient en bois et les fenêtres étaient de grandes ouvertures qui devaient permettre de faire entrer la lumière de façon à ce que toute la pièce qui se trouvait derrière soit éclairée. C’est en s’apercevant que toutes les maisons étaient les mêmes que Wolvie se rendit compte qu’il n’avait pas la moindre idée de qui étaient les ravisseurs de ses parents, et qu’il serait donc de ce fait on ne peut plus compliqué de les retrouver. C’est en pensant à ça qu’ils se retrouva devant une sorte de temple, les murs étaient rouges briques et il n’y avait pas de toit, seulement une espèce de jardin suspendu d’où s’échappaient quelques plantes. La porte à double battant était grande ouverte devant lui l’invitant à s’aventurer à l’intérieur. C’est ainsi que Wolvie entra dans un temple viking, chose qu’il n’avait jusqu’alors jamais faite ! Le plafond du temple tenait à l’aide de grandes colonnes cylindriques. Le temple n’était en fait composé que d’une seule pièce et de deux escaliers, l’un pour descendre et l’autre pour monter, probablement au jardin suspendu que Wolvie avait aperçut précédemment. Derrière chaque colonne se dressait une stèle gravée de hiéroglyphes indéchiffrables pour notre héros qui ne connaissait pas l’écriture des vikings. Au centre était dressé une statue représentant une sorte de déesse et autour plusieurs cierges étaient allumés. Ce n’est qu’en s’approchant un peu de la statue que Wolvie s’aperçut qu’il n’avait pas vu que derrière se trouvait une autre pièce bien plus sombre celle-là. Il se rendit compte que dans la pièce principale il ne se trouvait personne, mais que dans la pièce du fond il se trouvait au moins des dizaines de personnes qui ne s’étaient pas encore aperçut de la présence de Wolvie. Ils semblaient être installés autour de quelque chose que Wolvie ne pouvait pas distinguer de là où il se trouvait. Il s’avança donc prudemment jusqu’à l’entrée de la pièce en question, personne ne l’avait encore vu quand il arriva à hauteur de la dernière rangée de personnes. Ce n’est qu’en voyant ses parents attachés sur un bûcher qu’il comprit ce qu’il se passait là : ces parents allaient être brûlés pour on ne savait quelles raisons, et Wolvie allait assisté à ce triste spectacle impuissant. Sauf s’il faisait quelque chose. Le public n’était visiblement composé que de moines : ils étaient habillés d’une longue tunique avec une capuche sur la tête. Ca ne devrait pas être trop dur pour Wolvie de les écarter de son chemin et de délivrer ses parents. Alors Wolvie s’arma de courage et poussa la première rangée de moines qui protestèrent, il arriva enfin à la hauteur de ses parents. Ceux-ci virent leur fils s’avancer vers eux, mais ne purent rien dire, rien faire car ils étaient sévèrement bâillonnés et attachés à ces poteaux derrière eux. Le grand gourou se retourna dans la direction de Wolvie immédiatement imité par tous les moines présents dans la salle.

« Laissez mes parents tranquilles » cria Wolvie avant de se débarrasser d’un moine qui tentait de l’empoigner. Il monta sur le bûcher et défit rapidement les liens de son père, il allait en faire de même pour sa mère quand le grand gourou sauta vers lui, poussa son père dans foule et tenta d’empoigner Wolvie. Notre héros qui se sentait fort menacé, se transforma en diplodocus et faucha le gourou avec sa queue. Celui-ci tomba par terre et cria à ces acolytes :
« Emparez-vous d’eux, je m’occupe du gamin ! » Les moines s’empressèrent de lui obéir et se jetèrent sur le père de Wolvie qui se transforma immédiatement en diplodocus et faucha une bonne partie des moines avec sa queue. Quant à la mère de notre héros elle était toujours attachée au poteau du bûcher et tentait tant bien que mal de se défaire des ses liens.
Wolvie entreprit une prise de judo sur le gourou qui l’esquiva et renversa Wolvie sur le dos, celui-ci se releva immédiatement. Et se remit en position afin de tenter une nouvelle prise que le gourou esquiva aussi. Wolvie décida donc de tenter sa chance autrement, il feinta un coup de pied, le gourou le para dans le vide et Wolvie put à sa guise faucher son adversaire à l’aide de sa queue et c’est ainsi que le gourou se retrouva à terre avec un Wolvie fort mécontent assis sur son ventre. Le gourou étouffait presque quand Wolvie cria aux moines qui assaillaient son père de part en part :
« Ca suffit ou je tue cet imbécile ! »
Les moines stoppèrent immédiatement le combat et laissèrent le père de Wolvie monter sur le bûcher pour délivrer sa femme.
« Ne l’écoutez pas, tuez les » suffoqua le gourou sur le point de mourir littéralement écrasé. Wolvie s’appuya un peu plus sur le thorax de gourou qui laissa échapper un petit cri guttural. Les moines décidèrent de laisser les parents de Wolvie tranquilles. Après tout le sacrifice de deux des plus brillants scientifique sur cette belle planète ne valait pas leur mort ni celle de leur gourou. Ils s’éloignèrent donc en hâte du chemin du père et de la mère de Wolvie qui se dirigeaient droit vers la sortie.
« Laisse-le, il n’en vaut pas la peine » cria son père à Wolvie.
Wolvie se releva donc et laissa le gourou suffoquer dans son coin. Il rejoignit ses parents et tous trois se dirigèrent vers la sortie du village viking. Tout en marchant vers leur maison le père expliqua à son fils ce qu’il s’était passé : les vikings étaient venus en fin de matinée pendant que Wolvie se promenait, ils avaient surpris ses parents en plein travail dans leur atelier et les avaient menacé avec des haches qu’ils les tueraient s’ils n’obtempéraient pas. Les parents de Wolvie s’étaient donc résignés après avoir tenter de s’échapper en frappant l’un des vikings à la tête. C’est à ce moment que le casque était tombé sur le sol, mais le viking n’en avait cure et il le laissa à sa place sur le sol là où Wolvie l’avait retrouvé. Les vikings avaient donc emmené ses parents dans leur vaisseau et les avaient amené à leur village. Il comptait les sacrifier à leur déesse le lendemain matin. En effet le gourou avait dit aux moines que la déesse souhaitait le sacrifice de deux scientifiques et qu’ils auraient un festin en retour. Et c’est donc juste avant le sacrifice que Wolvie était arrivé, juste à temps ou ils finissaient rôtis comme de vulgaires poulets ! Wolvie à son tour raconta à ses parents son aventure dans la forêt puis sur le chemin jusqu’au village des vikings. Ils rigolèrent bien tout le long du chemin, ils s’arrêtèrent même pour saluer Raven, le nain toujours dans sa caverne. Et enfin après une longue journée de marche ils arrivèrent à leur maison sain et sauf. Après cette mauvaise aventure ils n’entendirent plus parler des vikings et de leurs sacrifices et pour clôturer le tout les parents de Wolvie eurent l’idée d’une nouvelle invention : le détecteur de mouvement, afin que les personnes indésirables soient immédiatement détectés et renvoyés chez elles !
Grand-père se releva doucement et dit aux deux jeunes enfants assis devant lui : « Au lit maintenant les enfants ! »


Et voilà c'est la fin ! mdr