Voici une autre de mes fics!!
Merci Didine pour la relecture!
Bénie soit la pluie
Voilà plus d’une semaine que j’ai eu mon accident et je n’ai toujours pas de voiture. Lorsque je vais chez le concessionnaire il y a toujours un problème. Mais heureusement pour moi Harm m’a proposé de faire la route avec lui tous les jours, je voulais lui payer l’essence mais il n’a jamais accepté. Cela me gêne quelque peu car j’ai l’impression de profiter de la situation.
Mais Harm m’a dit que ça ne le dérangeait pas et que de toute façon il préférait m’emmener et faire un détour plutôt qu’il y ait une croissance des accidents et une pénurie de voitures à cause de moi.
Malgré son sarcasme évident je l’ai invité ce soir pour le dîner afin de le remercier, et comme mon frigo est vide un détour par l’épicerie est obligatoire, mais le temps doit être contre nous puisque des trombes d’eau tombent, et nous arrivons trempés de la tête aux pieds devant mon appartement.
Harm: Vous croyez que nous seront capables d’arriver chez vous tout en gardant notre dignité ?
Mac: Non, je ne pense pas, de toute façon nous sommes condamnés à être des serpillières humaines donc nous ne craignons plus rien.
Nous rigolons tous les deux de bon cœur mais je vois que Harm n’a pas envie de sortir de la voiture.
Mac: Dîtes moi capitaine auriez- vous peur de l’eau?
Harm: Non pas du tout mais je la préfère lorsqu’elle fait minimum 20°.
Mac: Et bien si ça peut vous rassurer je vous réchaufferai lorsque nous serons à l’intérieur.
Je sors de la voiture et je me hâte vers l’entrée du bâtiment, en laissant un Harm bouche bée derrière moi.
Je crois qu’il ne s’attendait pas à ce que je lui dise cela, à vrai dire mes paroles ont dépassées mes pensées mais je ne le regrette pas, car si je ne fais rien je crois que je peux rempiler pour neuf ans supplémentaires de frustration. Je ne dis pas que je vais me jeter sur lui, bien que l’idée ne me déplaise pas, mais je vais essayer de faire avancer quelque peu les choses.
Au bout de deux minutes Harm me rejoins, et nous prenons l’ascenseur.
Mac: Ca va Harm, vous avez l’air d’être ailleurs?
Je prends un malin plaisir à le taquiner mais je me retrouve bien vite surprise.
Harm: Très bien ! Je pensais juste à la manière dont vous allez me réchauffer.
Et là c’est moi qui reste sans voix, et Harm affiche un sourire triomphant.
Nous entrons dans mon appartement et sa réplique revient toujours au fond de mon esprit.
Même si je sais qu’il m’a dit ça pour me taquiner, mais une once d’espoir au fond de moi, me dit que peut- être il le pensait vraiment.
Il faut vraiment que je calme mes ardeurs d’adolescente et que je revienne à la réalité, ceci n’était qu’une taquinerie.
Il faut que je me reprenne.
Mac: Enlevez votre manteau je vais nous chercher des serviettes. Vous avez de quoi vous changer dans votre voiture?
Harm: Non, vous avez oublié que je ne suis pas un marine’s et que jamais je ne prendrais leurs habitudes.
Il me fait un grand sourire, auquel je réponds, mais je ne laisse pas échapper sa réplique.
Mac: Non ça c’est sûr vous n’êtes pas un marine‘s, puisque nous ne craignons pas le froid NOUS.
Mais c’est dommage vous auriez pu prendre une douche pour vous réchauffer.
Harm: Et bien j’avais pensé à plusieurs possibilités, mais je ne pensais pas que vous désiriez me réchauffer sous la douche.
Et voilà, encore une fois, j’essaie de le taquiner mais il retourne la situation et je me retrouve de nouveau sans voix, je vais donc chercher les serviettes dans la salle de bain, ne pouvant rien répondre à cela.
Lorsque je reviens je lui balance la serviette en pleine figure pour me venger.
Harm: Oh, colonel vous allez regretter ce geste déplacé.
Harm se dirige vers moi, se rapprochant ainsi de plus en plus près. Je suis troublée par toute cette proximité, mais je ne veux rien laisser paraître.
Mac: Et que comptez vous faire capitaine....
Ma phrase se termine en murmure, puisque maintenant nos deux corps sont tellement proches qu’ils se touchent, j’en ai le souffle court.
Mon regard est fixé dans le sien, le temps semble suspendu, aucun de nous deux ne parle, ni ne bouge.
Harm rompt le premier ce silence.
Harm: Je compte me venger colonel.
Mac: Ah oui et de quelle manière?
Nous murmurons nos paroles comme pour ne pas briser la magie de ce moment.
Harm: En vous mettant toute habillée sous la douche.
Suite à ses paroles Harm m’attrape et me fait passer par dessus son épaule, tout en se dirigeant vers ma salle de bain. Je ris tellement que je ne peux respirer correctement.
Mac: Non Harm ne faites pas ça!
Harm: Auriez-vous peur de l’eau colonel? Pourtant vous êtes déjà trempée.
Mac: Harm je vous préviens ne faites pas ça! Vous vous débrouillerez seul devant l’Amiral lorsque vous devrez lui expliquer pourquoi un de mes uniformes est abîmé.
Harm: Mais je compte bien lui dire la vérité.
Mac: Ah oui?
Harm: Je lui dirais que vous n’avez pas voulu me croire lorsque je vous ai dit que l’eau était meilleure à 20° plutôt qu’à 3°, et donc vous avez voulu tester.
Mac: Très drôle, reposez moi tout de suite!
Harm:Non colonel.
Harm me penche de plus en plus en arrière et j’ai l’impression que je vais tomber, mais n’ayant rien pour m’agripper mes mains retombent involontairement ou presque sur le seul endroit disponible: ses 6 heures...
Je ne sais comment réagir, mes mains sont sur les fesses de Harm. Et quelles fesses! Je n’arrive pas à faire comprendre à mon cerveau qu’il faut que je les enlève de cet endroit très agréable.
Au bout d’un certain temps, je me reprends et retire mes mains.
Harm: Mais dîtes donc colonel vous me semblez très entreprenante ce soir.
Je ne vois pas son visage, mais je peux très bien imaginer le sourire sur ses lèvres.
Mac: J’ai cru que j’allais tomber. Bon maintenant reposez moi ou vous allez passer un mauvais quart d’heure.
Harm: Très bien je vous laisse la vie sauve, mais juste pour ce soir, je compte bien me venger un jour.
Mac: Mais je vous attends capitaine.
Sur ce il me repose par terre, mais garde mon corps près du sien. Ses yeux bleus s’accrochent aux miens encore une fois, je crois que s’il me regarde encore de la même manière dans la soirée je ne répondrai plus de moi.
Un frisson me parcourt.
Harm: Vous avez froid, allez prendre une douche pour vous réchauffer.
Je me reprends tant bien que mal et essaie de lui répondre de la manière la plus naturelle possible.
Mac: Oui vous avez raison, tenez prenez des serviettes pour vous sécher, mettez votre chemise sur une chaise près du chauffage, vous n’allez pas manger alors que vous êtes trempé vous risquez d’être malade.
Sur ce je lui tends des serviettes, m’enferme dans la salle de bain, et me glisse sous la douche.
Je ne peux empêcher mon esprit de repenser à ses regards, ses paroles qu’il m’a dit depuis tout à l’heure et puis je ne peux m’empêcher de penser à... ses fesses.
OH MON DIEU! Je viens de toucher les fesses d’Harmon Rabb Junior, elles sont si... fermes et parfaites, je crois que je vais sentir leur sensation sur mes mains pendant encore longtemps.
Je sors de la douche et m’aperçois que je n’ai pas pris de vêtements, je dois vraiment avoir l’esprit ailleurs.
J’enfile mon peignoir et vais dans ma chambre, mais il se trouve que Harm est là devant moi, la chemise ouverte. Il est en train de s’essuyer le torse, je me sens gênée par cette situation mais je ne peux pas bouger mon regard.
Lorsque j’arrive à détacher mes yeux de son torse pour croiser son regard, je vois que lui aussi est comme figé. Il me dévisage, ses gestes sont suspendus, il tiens toujours la serviette au niveau de son torse mais ne fait plus aucun mouvement.
Mac: Je... J’ai oublié mes vêtements, je...
Je ne peux terminer ma phrase puisque Harm fait un pas vers moi.
D’abord je crois rêver, mais il en fait un autre plus assuré jusqu’à se retrouver devant moi, pratiquement collé à moi.
Son regard est brûlant, ses yeux bleus me transpercent de part en part, je le sens en moi comme s’il pouvait me toucher et me déshabiller avec ce simple regard.
Sa main gauche remonte jusqu’à ma joue, qu’il caresse, ça y est je ne peux plus respirer, cette proximité affole mes sens.
Puis il s’approche encore et encore jusqu’à ce que nos lèvres se touchent.
Sur le coup je ne peux réagir tellement je suis surprise, mais il ne s’arrête pas et approfondi le baiser, alors j’entrouvre ma bouche afin de sentir sa langue contre la mienne, je ne peux empêcher un gémissement de sortir de ma bouche tant cette sensation est agréable.
Je m’accroche à lui, et entoure sa nuque de mes bras, tandis que ses mains encerclent mes hanches.
Puis il se détache de moi, je le regarde encore sous le choc, je prie au fond de moi pour qu’il continue.
Lentement ses mains glissent de mes hanches jusqu’à la ceinture du peignoir, je retiens mon souffle, il m’interroge du regard comme pour être certain que je suis d’accord. Mais si seulement j’étais capable de prononcer un mot je lui dirais que j’attends ça depuis neuf ans.
Comme je ne bouge pas il commence à retirer ses mains, mais heureusement il me reste un peu de lucidité et je les lui attrape afin de les replacer là où elles étaient.
Je fixe mon regard dans le sien et lui sourit, afin de lui montrer mon approbation.
Il m’embrasse de nouveau, et je sens la ceinture du peignoir se détendre, l’emprise qu’elle avait autour de ma taille se fait de moins en moins pressante.
Il prend son temps, j’ai l’impression que je vais m’évanouir en même temps que mon peignoir tombe sur le sol.
Harm me regarde et ses yeux brillent.
J’ai tellement envie de lui que j’en tremble, lentement je pose mes mains sur son torse et je lui retire sa chemise. Je caresse son torse musclé, puis descends mes mains vers la ceinture de son pantalon. Pendant ce temps sa bouche n’a pas quitté la mienne, et ses mains se promènent sur mon corps, je n’arrive pas à me concentrer sur ce que je fais. Je perds mes moyens ses caresses me procurent un tel plaisir que j’ai l’impression de brûler de l’intérieur.
J’arrive enfin à lui retirer son pantalon et son caleçon. La vision de rêve que j’ai devant moi me subjugue.
Mais je n’ai pas le temps d’assimiler tout ce bonheur que Harm m’allonge sur le lit et se positionne sur moi.
Cette braise de plaisir présente en moi, se transforme en frisson lorsqu’ avec une douceur infinie il me caresse avec son index, le passant lentement de mes joues, à ma bouche, mes seins, mon ventre,... puis il remplace son doigt par sa bouche puis sa langue, laissant ainsi derrière lui des traînées de feu sur ma peau.
Mon bas ventre s’enflamme, amenant les papillons dans une danse exquise et enivrante.
Lorsque enfin nos deux corps ne font qu’un, la passion prend le dessus, nos deux corps en harmonie, nous bougeons ensemble, amenant petit à petit une vague déferlante de plaisir, nous dévastant sur son passage, atteignant ainsi le sommet exquis de la jouissance.
Après cette nuit merveilleuse je sais que je peux laisser tomber les doutes et les interrogations, car Harm vient de me donner la plus belle preuve d’amour.
Et ces trois mots tant attendus, sont venus comme une légère caresse alors que ses yeux étaient accrochés aux miens un très beau “je t’aime” est venu clore cette nuit féerique
Enfin nous sommes en symbiose et il peut y avoir un “nous”.
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