Suite du dernier épisode de la S8 envisagée sans savoir ce que ferait d'horrible DPB
Abus….
J’entends la porte s’ouvrir et se fermer derrière moi. Je suis assis sur le haut tabouret.
Dans mes pensées alcoolisées qui sont très peu claires, j’espère que c’est Palmer et qu’il va m’abattre. Autant en finir !
Mais non je n’ai pas cette chance, c’est Sturgis !
Comme quoi quand tout va mal, quand on est maudit…
- Toujours là !
- Fiche le camp Sturgis, laisse moi boire… C’est la seule chose qu’il me reste.
Je lève la bouteille de bourbon.
- Mon amie, ma bonne amie… Caressant la bouteille.
- Tu es une loque Harm. Sois sérieux, en plus avec tes cachets anti-douleurs et l’alcool.
- Je ne prends plus mes cachets. Au moins, comme ça, je ne dors plus. Ah si, sauf quand je suis bourré. C’est beau la vie d’un ancien marin ! J’ai le bras cassé, un balafre sur l’avant-bras, ce n’est que quelques cicatrices en plus du mal qu’elle m’a fait.
J’aperçois son reflet dans le miroir au dessus, du comptoir. Elle est derrière moi. Je tends le doigt vers elle, la désignant.
- Tu vois… tu vois, je ne suis pas assez bourré, je la vois…. Traîtresse ! Espèce de…. Tu n’es qu’une garce Sarah Mackenzie, va en enfer avec cet abruti. Il ne restait que 8 mois, pour… 8 mois à attendre pour faire un enfant. Et t’avoir. Et je n’ai rien, j’aurais préféré qu’ils vous achèvent tous les deux. Je suis arrivé quelques minutes en avance. Mais qu’est ce que je dis, Sturgis. Elle me tue, elle me brise. Je la veux, ce n’est pas à cet avorton de l’avoir. Elle est à moi, je l’aime trop. Elle va me tuer. J'ai tout fait pour elle, tout, sacrifier ma vie… Tout ! Je crèverais pour elle, et elle est avec ce…
Je m’écroule sur le comptoir. En sanglots.
Je sens Sturgis attraper la bouteille.
- N’y touche pas ! C’est à moi ! Je te présente ma maîtresse. Au moins avec elle je ne suis pas déçu.
Je remets mes lèvres au goulot, buvant une grande rasade.
Tout prêt pour en boire une autre.
- A la tienne, Sturgis.
Avant de nouveau boire, je revois son reflet.
- Elle est encore là. Elle hante mes nuits, mes jours. Même mes rêves éveillés. J’en peux plus, Sturgis, je vais la détruire. Je veux qu’elle disparaisse.
Je lance la bouteille de toutes mes forces vers le miroir, qui se brise en mille morceaux.
Je tente de me relever pour voir l’étendue des dégâts, mais je chancelle.
- Ma…ma bouteille.
Sturgis me rattrape par le bras, pour me rasseoir.
- Ca va, je sais me débrouiller seul. Le repoussant.
- Tu sais ce qu’on dit 7 ans de malheur.
Je le fusille du regard.
- M’en fiche, manquerait plus que Palmer, qu’il vienne, qu’il m’abatte d’une balle entre les deux yeux. Mais bon dieu, qu’il vienne !
J’attrape le col de Sturgis.
- Achèves-moi !
- Mais non, ça serait une balle utilisée pour rien. Allez Harm, tout n’est pas perdu.
Il repousse mes mains, de son col.
- Si… Mais qu’est ce que j’ai fait, bon dieu. Qu’est ce qui a cloché ? C’est trop tard.
- Mais, non ce n’est pas trop tard. Je te connais, tu ne laisses pas tomber facilement d’habitude. Bats-toi. Pour elle, pour vous deux. Je suis sûr qu’elle t’aime. Et qu’elle a fait ça pour te faire réagir. Tu l’aimes ?
- Ben oui que je l’aime. Regarde dans le tiroir, là de l’autre côté.
Sturgis passe de l’autre côté, ouvre regarde et émet un sifflement.
Il revient vers moi. L’écrin en main.
- C’est pour une demande en mariage, c’est ça ?
- Plus maintenant, prends la.
- Harm tu te l’es procuré quand ?
- Après son départ.
- C’est pour elle ?
Je grommelle une réponse.
- Si t’es un ami, fiche moi le camp ! Bien sûr que c’était pour elle, une demande romantique. Et tout le tralala… et compagnie.
- Je vais te laisser, Harm d’accord, bonne soirée.
- Mmh.
Bonne soirée ! Tu parles, j’entends la porte se fermer à clé, pourquoi il m’enferme.
Je peux me faire sauter la cervelle si je veux : mon revolver, euh je risquerais de me rater avec mon bras droit cassé, le gaz, oui parfait le gaz.
Seulement je risquerais de faire exploser l’immeuble, m’exposant à être viré.
J’éclate de rire : ah ben non puisque je serais mort.
Je n’ai plus une bouteille d’alcool, peut-être une finalement.
Je me lève, fait le tour du comptoir. Me penche pour attraper une autre bouteille. L’aperçoit et vais pour retrouver ma place. Je m’assoie. Surpris.
Je suis victime de mirage.
Je ferme les yeux, les rouvre toujours la même image devant les yeux.
- Je suis vraiment en train de devenir fou. Je suis seul et j’ai des visions.
- Harm tu n’es ni seul, ni fou.
Ma vision quitte la porte où elle était appuyée.
S’avançant vers moi.
Voilà maintenant que j’entends des voix.
Je tente d’attraper la bouteille.
- Non, Harm ! S’il te plaît.
Elle pose sa main sur mon bras gauche.
- Je ne savais pas, Harm, moi aussi je t’aime.
Pourquoi elle a la bague ?
- Epouse moi Harm
Bon sang je suis fou, je me demande si en plus de mes bras, ma tête n’aurait pas souffert quelque peu.
- Je suis désolée.
Elle s’approche de moi.
Je ne sais pas ce qu’elle veut.
Pour anticiper sa demande ou je ne sais quoi, je l’enlace et l’embrasse.
Elle s’écarte de moi, me regarde.
- La barbe de plusieurs jours te va très bien.
- Je rêve, c’est ça.
Elle m’embrasse à nouveau.
- Non ? Tu ne rêves pas. Tu devrais prendre une bonne douche, pour dégriser.
- Non, j’ai envie de toi.
Je l’attire à moi.
Elle me caresse, je sais que c’est un rêve, je le sais, je sais que je vais souffrir, que le réveil sera douloureux, mais je m’en fiche.
Je l’embrasse plus sauvagement, cherche à la déshabiller. Cherchant un peu de peau pour la caresser, l’embrasser.
- Harm, au moins dans ta chambre, s’il te plaît.
- Non, c’est mon rêve. Si je bouge je me réveille, demain ça suffira.
- Mon dieu, Harm !
Je ne sais pas comment, je la hisse sur le comptoir, pour pouvoir plus l’avoir. Découvrir son corps.
Je suis à moitié penché sur son corps.
A moitié nus tous les deux, et au moment fatidique, je l’attrape par les hanches, la poussant à moitié appuyée contre le comptoir, m’accrochant pour ne pas tomber avec elle.
Elle est à moi, et je le lui montre, avec violence.
Je la sens gémir, criée, tenter d’attraper, un bout de peau, mon épaule, mes lèvres.
Crier un gémissement de plaisir, je la suis de prêt, de très prêt, en gémissant un Mac, ou quelque chose qui y ressemble.
Sans savoir comment, je la repose sur le sol.
Après je ne sais plus, je sais qu’elle m’a tendue la main.
Je me rappelle le contact du matelas.
Là où je suis, en ce moment même.
La nausée me gagne, je me prends les pieds dans le drap en voulant sortit, m’écroulant le bras cassé en premier, m’arrachant un cri de douleur.
Douleur finalement qui apaise une autre douleur physique que le rêve de la vision de Mac m’a donnée.
Me relevant, je me précipite vers la salle de bains et en parfait marin je jette ce qu’il y a trop par-dessus bord.
Je fulmine de rage et de colère, trébuchant sur la marche de l’entrée de la douche.
J’ai rêvé encore, d’une nuit d’amour, de moi avec elle, de moi en elle. De ses caresses….
Encore une saloperie de rêve.
La douche que je prends est froide.
Sturgis si je n’ai pas rêvé m’a dit de me battre, ce n’est peut-être pas une si mauvaise idée.
Je ne peux rester comme ça, si Sarah Mackenzie ne veut pas de moi, eh ben qu’elle aille au diable, je ne vais pas me laisser détruire par elle.
Au moins, cette douche, m’a remis les idées en place. Mon corps est encore rempli d’alcool, je déteste ce sentiment de perdre pied. Après m’être débarrassé du goût immonde de l’alcool, en me lavant les dents.
Je m’arme de patience, écarquille les yeux, tente de me réveiller, pour me raser. Découvrant qu’il est difficile de se raser avec la main gauche quand on a le bras droit cassé.
Avec quelques coupures mais aucune pouvant entraîner de me vider de mon sang.
La serviette autour des reins, je sors de la salle de bains, décidé à m’habiller pour aller une fois pour toute régler mes comptes avec Melle Sarah Mackenzie.
Je m’arrête au seuil qui sépare la salle de bains, de la chambre.
Elle est là, allongée sur le ventre, j’aperçois la main gauche avec la bague à son annulaire.
Le drap à la naissance de ses reins. Son dos nu.
Je m’approche, le lit et les alentours sont un champ de bataille, découvrant que je me suis pris les pieds dans mon pantalon resté au pied du lit, et pas dans les draps.
Je crois que là il me faut une cafetière complète à vider, pour me réveiller. Mais avant. Je m’assoies au bord du lit, passe la main gauche le long du dos de Mac, glissant, remontant dans une caresse, je ne vais quand même pas la pincer pour voir si elle est vraie.
Il faut que j’analyse la situation :
Point 1 : Mac a ta bague
Point 2 : elle est nue dans ton lit
Point 3 : tu t’es réveillé nu
Point 4 : elle commence à se réveiller
Point 5 : j’arrête d’analyser la situation.
Mauvaise idée.
Ses yeux marron quelque peu endormis, me regardent.
- Hey
- Hey
- Déjà debout? Qu’est ce qui se passe ?
Enroulant le drap autour d’elle, bien que j’ai eu un aperçu fugace.
Point 6 : elle est vraiment nue !
Point 7 : agit comme en pilote et pas en avocat.
Je me penche, lui volant un baiser.
Elle est allongée, sur le dos, moi me glissant à ses côtés.
- ‘Jour beau brun
- Ce n’est pas un rêve !
- Non, c’est ce que j’essaye de te dire depuis hier !
- Et tu as accepté ma demande, enfin, ma non-demande, enfin… Tu l’as mise toute seule, et enfin tu es là et si mes souvenirs sont bons, on a passé la nuit ensemble. Enfin, euh je crois que sinon tu ne serais pas nue dans mon lit. Et je t’aime… et
- Et ?
- Et c’est tout
- Moi aussi, je t’aime. Harm ?
- Quoi ?
Elle capture mes lèvres pour un baiser. Je l’approfondis un peu plus.
- Est-ce que je serais là si je ne t’aimais pas ? Pour ta demande en mariage, j’accepte de t’épouser, encore plus depuis cette nuit.
- Je ne me rappelle plus.
- De rien ?
- Non, enfin si mais d’un rêve, et j’ai bu, et je…
- Harm, de la part d’une alcoolique, pour quelqu’un de ivre, tu as été au delà de mes espérances. En plus, d’être avocat, tu es un homme d’action.
- Vrai de vrai ?
- Oui. Tu me connais, je te le dirais sinon, cependant pour répondre à tes questions, on va tout ré-analyser point par point.
- Je n’analyse plus, j’agis.
J’enlève la serviette, me glisse contre sa peau. L’attire à moi.
- Harm !!!!
Fin
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